Mon enfant a décompensé
C'est la dure réalité.
Depuis, il vit à l'air du temps,
Eté, automne, hiver, printemps.
Un jour, j'ai pourtant retrouvé
Le calme et la sérénité.
Sans bravade, j'ai accepté
Le lâcher prise incontournable,
Qui, pour vivre, est inéluctable.
Tout d'abord, j'ai dû maîtriser
L'attaque insidieuse des peurs,
Puis, je me suis déconnecté
De tout le vécu antérieur.
Pas d'attente démesurée !
J'ai refusé les illusions.
Mais pas question d'abandonner
Un fils dans ses difficultés.
La confiance doit l'emporter
Sur l'effet pernicieux du stress
Pas simple de se détacher
Quand se profile la tristesse.
Notion difficile à comprendre !
Pour qu'elle obtienne de l'écho,
Elle exige l'emploi de mots
Précis et simples à entendre.
Au diable, les entourloupettes
Quand c'est plus simple d'être honnête,
Pour reconstruire là-dessus
Tout ce que l'on avait perdu.
C'est un défi loin d'être vain
Qui a modifié mon destins.
Même si c'est plus compliqué
Que renoncer à la fumée.
Et depuis, je revis, très bien
Mes rencontres, mes entretiens
Dans la nature, sur un banc,
A la gare ou au restaurant,
Avec mon enfant que j'accepte
Sans commenter ses faits et gestes.
Antoine (30 novembre 2012)
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