Madeleine d'abord

Non, ce n'est pas vraiment d'hier,
C'la fait déjà un quart de siècle que Mad'leine et son équipage, sont montés à bord,
Le frêle esquif d'y a 25 ans est aujourd'hui solide navire,
Y a d'la place pour les oubliés, les laissés-pour-compte.

C'grand bateau baptisé le GRAAP,
A su toujours maint'nir le cap, orag', tem-pêt' ou cyclone, ell'dirige la manoeuvre,
Les équipiers de Madeleine savent aussi garder leur sang-froid,
Ils supportent les vents, les marées, sans le moindre effroi.

Des galères elle en a connues,
Politiqu', éthiqu' ou critiqu', elle n'a jamais viré de bord, non viré de bord,
Son grand cœur ouvert pour compas, ell' arrive toujours à bon port,
Fébril's sur l'quai d'nouveaux mat'lots, veulent monter à bord.

Dans sa grand' quête d'idéal,
Ell' a dû manœuvrer finement, dans les eaux troubles et mouvementées, des bons penseurs du mental,
Le vent en poupe, toutes voiles dehors, ell' a surfé sur les remous,
Pirates, flibustiers du social sont à ses genoux.

Grâc' à sa volonté farouche,
Ell' a insufflé sa passion, aux équipiers et passagers, toujours plus nombreux à bord,
Du plus fragile au plus costaud, tous les post' sont équivalents,
C'est cet' diversité humaine qui souffle vers l'avant.

Durant toutes ces années à bord,
Ell'a transmis son expérience, voilà de nouvel' têtes sur l'pont, de jeunes loups de mer,
Un coup d'tafia contre les hauts-l'coeur, l'œil d'la longu' vue sur la durée,
Ce bateau fin comm' un oiseau tient sa destinée.

Aujourd'hui qu'tu remets la barre,
Tous unis avec toi Mad'leine, on aimerait coquin de sort, te redire encore,
Merci cap'taine pour c'beau voyage, nous on te garde au fond du cœur,
Et te sou-haitons pour demain, un' déferlent' d'bonheur.

A faire répéter par le public

Maint'nant tu as du temps pour toi,
Comm' l'a chanté l'poèt' Brassens, de cet' liberté retrouvée, tu pourras profiter,
Et naviguer en mère «peinard», sur la grand' mare des canards,
Avec les amis de «tout poil», wouah! Quel beau nouveau départ.

Musique de Georges Brassens sur l'air : «les copains d'abord»

Christophe, mai 2012

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