Le Groupe de proches « Entraide et solidarité - Maladie psychique et prison» se réunit une fois par mois, douze fois par année, en principe le 3ème jeudi du mois, à la salle de conférences du Graap-Association, Rue de la Borde 27 bis à Lausanne.
Après un temps de partage d’expériences, un invité, professionnel en lien avec la prison, est accueilli.
En plus de l’entraide et la solidarité, notre groupe veut se poser en partenaire des projets visant la réhabilitation et la réinsertion des patients détenus.
NS nous écrit :
J'ai participé à ce groupe de travail et je suis arrivée à la conclusion suivante :
Selon ma perception, le GRAAP est une association qui réunit des personnes qui cherchent à partager leurs souffrances, leurs expériences, leurs vécus, et qui exposent leurs problèmes afin de déclencher une réflexion collective, cohérente, qui permettrait d'intervenir sur un ensemble de facteurs nuisibles et tenter de trouver des réponses à des problèmes collectifs.
Le but de notre groupe est de sensibiliser l’opinion publique (procureurs, médecins, personnels de la prison etc...) aux dangers de placer ces détenus qui souffrent de troubles psychiques dans des prisons, lieux non appropriés pour eux.
Pour aider ces personnes atteintes dans leur santé, nous avons besoin de deux savoirs : Le savoir médical et le savoir produit par l'expérience de la vie.
Ces deux savoirs sont complémentaires.
Nous devons chercher des solutions participatives entre médecins, personnels de la santé et proches des malades pour garantir le succès de la thérapie et l'insertion sociale de la personne malade.
D'une part, par le partage, cette démarche permet aux proches de sentir qu'on est pas seul dans sa douleur. C'est déjà en soit un grand réconfort.
D’autre part, cela permet aux thérapeutes de pallier les carences et de développer leur réflexion sur ce qui fonctionne dans leur travail, comme sur ce qui a besoin d'être amélioré. Ces approches plurielles permettent d’établir un dialogue entre différents réseaux et chacun apportera sa contribution pour que le travail avec ces malades soit productif et plus efficace. Pour ma part, je pense, selon mon vécu, que dans le cas de malades psychiques, nous devons tous intervenir préventivement et ne pas exclure de la thérapie les proches des malades. NS.
L’une de nos membres a pris la plume. Son article a paru dans le Nouvelliste du 18 janvier 2016 :
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